- Outre les conditions économiques et la pénurie d'emplois, le refus d’occuper certains emplois est le principal obstacle à l’accès des jeunes à l’emploi en Tunisie, selon les répondants (Figure 1).
- Environ deux tiers (65%) des jeunes tunisiens manifestent un intérêt plutôt pour l'entrepreneuriat (Figure 2).
- La majorité (57%) des Tunisiens considèrent que la création d’emplois est le domaine qui devrait faire l'objet d'investissements supplémentaires en priorité pour aider les jeunes (Figure 3).
- Près de six Tunisiens sur 10 (56%) pensent que les dirigeants et les organisations communautaires ne font pas assez pour former et promouvoir les jeunes leaders (Figure 4). o Cette perception négative est particulièrement répandue chez les jeunes (18-35 ans) (63%), chez les hommes (61%), chez les personnes ayant un niveau d'éducation secondaire ou supérieur (60%), et dans le Sud du pays (71%).
Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer en Tunisie, le refus d’occuper certains emplois contribue à empêcher les jeunes d’accéder à un emploi.
Bien que les conditions économiques et la pénurie d’emplois constituent des obstacles primordiaux à l’emploi des jeunes, la réticence des jeunes envers certains emplois joue également un rôle important aux yeux des Tunisiens. Les jeunes manifestent par contre un intérêt beaucoup plus marqué pour l’entrepreneuriat que les autres secteurs d’activité.
La majorité des Tunisiens considèrent que la création d’emplois est le domaine qui devrait en priorité bénéficier de plus d’investissements dans les programmes de soutien aux jeunes, et se disent insatisfaits des efforts fournis par les gouvernants pour la formation des jeunes et la promotion de leur leadership.