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News release

Ghana : Afrobarometer lance la réunion de planification de la série 10 avec l’ancienne présidente libérienne Sirleaf et des partenaires de tout le continent

16 May 2023
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Communiqué de presse

Le réseau panafricain de recherche par sondage Afrobarometer a donné le coup d’envoi de sa réunion de planification de la série 10 lundi avec une cérémonie à laquelle ont participé l’ancienne présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, Madame l’Ambassadeur Perpetua Dufu représentant la ministre ghanéenne des affaires étrangères et de l’intégration régionale, les co-fondateurs du réseau et des partenaires nationaux de 40 pays africains.

Sirleaf, membre du Conseil Consultatif International d’Afrobarometer, et Dufu ont été rejoints par l’ancienne ministre suédoise des affaires étrangères Margot Wallström, et les membres du conseil d’administration d’Afrobarometer pour ouvrir la réunion de cinq jours à Ada, au Ghana.

Sirleaf a souligné l’importance des 24 années d’expérience d’Afrobarometer dans la projection des voix des citoyens dans les processus d’élaboration des politiques. « Votre travail est d’une grande importance car il fournit des données précieuses sur l’opinion publique, les attitudes politiques et les questions socio-économiques, cruciales pour les décideurs politiques, les organisations de la société civile, les chercheurs et autres parties prenantes dans la compréhension des défis et des opportunités des pays africains », a déclaré le lauréat du prix Nobel de la paix 2011. « De plus, en recueillant des données auprès de diverses populations à travers le continent, votre travail contribue à éclairer la prise de décision fondée sur des données probantes et contribue à l’élaboration de politiques et de programmes qui répondent aux besoins et aux aspirations des citoyens africains ».

Les participants planifient la conception et la mise en œuvre des enquêtes de la série 10 d’Afrobarometer dans 40 pays de toutes les régions d’Afrique à partir de la fin de l’année 2023. En fournissant des données et des analyses fiables sur les expériences et les évaluations des Africains, Afrobarometer contribue à faire de la voix des citoyens un pilier de la politique et de la prise de décision en Afrique.

Dufu a noté l’impact du travail d’Afrobarometer au sein des branches exécutives, législatives et judiciaires du gouvernement. « Le partage des connaissances d’Afrobarometer à travers la recherche dans les domaines de la démocratie, de la gouvernance et du développement économique a influencé les politiques et les programmes des différents pouvoirs étatiques, … démontré à travers le partage d’expériences démocratiques et la coopération technique entre les pays du continent », a déclaré Dufu.

La réunion comprendra une série de sessions plénières et de groupes de travail pour discuter et concevoir des instruments et méthodologies d’enquête, des mesures d’assurance qualité des données et des stratégies de diffusion des résultats.

Pour le directeur général d’Afrobarometer, Joseph Asunka, la participation du public ne devrait pas se limiter aux élections. « Afrobarometer crée une plateforme permettant aux citoyens africains ordinaires de faire connaître en permanence leurs opinions et leurs expériences à leurs représentants élus », a déclaré Asunka. « Tous ceux qui sont ici sont engagés dans ce programme, et nous recevons chaque jour la confirmation que les gouvernements et les acteurs politiques du monde entier reconnaissent la valeur de ce travail. Notre objectif est de couvrir tous les pays du continent dès que les conditions le permettront. »

Premier rassemblement en personne à l’échelle du réseau depuis avant la pandémie de COVID-19, la réunion sera également l’occasion pour les partenaires principaux et nationaux d’Afrobarometer de partager leurs expériences et les meilleures pratiques dans la conduite d’enquêtes et l’utilisation des résultats pour éclairer les débats politiques actuels.

Autres citations fortes de la cérémonie

Margot Wallström, ancienne ministre suédoise des affaires étrangères : « Lorsque la démocratie est en perte de vitesse, je pense qu’Afrobarometer a un rôle important à jouer en donnant la voix aux populations pour exprimer leur soutien à la démocratie. C’est la mission importante d’Afrobarometer ».

Professeur E. Gyimah-Boadi, co-fondateur et président du conseil d’administration d’Afrobarometer : « Nous avons procédé à une expansion massive de la couverture, passant de 20 pays dans la quatrième série à 35 pays dans la cinquième série. Cette réalisation unique nous a profondément satisfaits, du moins sur le plan psychique. Plus important encore, il a considérablement renforcé la pertinence d’Afrobarometer en tant que ressource clé pour la recherche et l’élaboration des politiques en Afrique ».

Robert Mattes, professeur à l’université de Strathclyde et co-fondateur d’Afrobarometer : « Depuis les années 1990, le nombre de pays africains dont les dirigeants sont élus a considérablement augmenté, mais les élections ont lieu tous les quatre ou cinq ans. Entre ces échéances, nous effectuons des sondages d’opinions. Les nouvelles technologies nous permettent de maintenir un dialogue continu, de sorte que les dirigeants puissent d’abord savoir ce que les populations pensent d’eux et ensuite leur faire part de leurs besoins et aspirations ».

Michael Bratton, professeur retraité de sciences politiques et d’études africaines à Michigan State University et co-fondateur d’Afrobarometer : « Les données d’Afrobarometer sont basées sur des questions posées à des personnes ordinaires, en s’efforçant d’inclure toutes les catégories de la population dans le pays. Nous disposons de ce que l’on appelle un échantillon national croisé et représentatif. Nous créons des images à partir des réponses des citoyens. Réponses qui nous donnent une vue d’ensemble de ce que pense la population dans son ensemble. Il est très important que cela soit relever afin que le gouvernement sache ce que les gens veulent et qu’il puisse prendre les choses en main ».