- Seulement un Togolais sur 10 (11%) déclarent bénéficier d’une couverture médicale (Figure 1).
- Parmi les répondants qui bénéficient d’une couverture médicale : o Près de quatre sur 10 (37%) ont souscrit à une assurance maladie fournie par le gouvernement, 30% par une assurance privée, 25% par un régime d’assurance de la fonction publique, tandis que 5% sont affiliés à une mutuelle communautaire (Figure 2). o Plus de six sur 10 (62%) se disent « assez satisfaits » ou « très satisfaits » de leur régime d’assurance maladie (Figure 3).
- Parmi les Togolais qui ne sont pas couverts par une assurance maladie, les principaux obstacles évoqués sont le coût élevé du service (30%), l’ignorance de l’existence d’un régime d’assurance maladie (19%) et la complexité des démarches d’inscription (17%) (Figure 4).
- La majorité (69%) des Togolais disent craindre « quelque peu » ou « beaucoup » qu’eux-mêmes ou un membre de leur famille ne puissent obtenir ou payer les soins médicaux nécessaires en cas de maladie (Figure 5).
- Deux Togolais sur trois (66%) estiment que le gouvernement devrait garantir l’accès universel aux soins de santé, même si cela implique une augmentation des impôts (Figure 6).
Seulement un sur 10 Togolais déclarent bénéficier d’une assurance maladie, selon les résultats de la plus récente enquête Afrobarometer.
Parmi les assurés, la majorité sont affiliés à un régime d’assurance maladie du gouvernement ou de la fonction publique, et se disent satisfaits de leur assurance.
Mais pour les non-assurés, les obstacles sont nombreux. Le coût jugé trop élevé, le manque d’information sur les régimes disponibles et la complexité des démarches de souscription constituent les principales barrières à l’adhésion.
Cette situation alimente un fort sentiment de vulnérabilité parmi les citoyens. La majorité des Togolais craignent de ne pas pouvoir accéder ou payer les soins médicaux nécessaires en cas de besoin. En réponse, deux répondants sur trois estiment que le gouvernement devrait garantir l’accès aux soins de santé pour tous, même si cela implique une hausse des impôts.
Ces résultats mettent en lumière une forte demande sociale pour un système de santé plus inclusif, équitable et accessible.