Selon la plus récente enquête d’Afrobaromètre au Burkina Faso, presque la moitié des Burkinabè estiment que le niveau de la corruption au Burkina a diminué mais affirment être insatisfaits de la performance du gouvernement dans la lutte contre le phénomène.
Ces données issues del’enquête menée du 20 avril au 6 mai 2015sont publiées au moment où le nouveau président élu le 29 novembre 2015 entre en fonction. L’un des défis majeurs qu’il devra relever est de mener une lutte implacable contre ce phénomène que les gouvernements antérieurs n’ont pas réussi à endiguer.
Résultats clés
- Presque la moitié (48%) des Burkinabé disent que le niveau de corruption dans le pays a diminué pendant l’année passée, contre 28% qui disent qu’il a augmenté.
- Paradoxalement, la moitié des Burkinabé (50%) qualifie de mauvaise la manière dont le gouvernement répond aux préoccupations en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration publique. Toutefois, la proportion des citoyens qui saluentla performance du gouvernement en la matière a plus que doublé entre 2012 et 2015.
- Trois Burkinabé sur dix pensent que « tous » ou « la plupart » des députés à l’assemblée nationale sont impliqués dans les affaires de corruption.
- Selon la majorité des Burkinabé (57%), les hommes d’affaires sont « tous » ou « la plupart » impliqués dans les affaires de corruption.
- Les gendarmes/policiers sont perçus comme moins corrompus que les juges/magistrats et les agents des impôts.
- Les leaders religieux et coutumiers sont les moins corrompus selon les enquêtés.
Language
Keywords
Countries
Related content