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Selon la plus récente enquête d’Afrobaromètre au Burkina Faso, les Burkinabè victimes de corruption ne dénoncent pas les actes de corruption. La peur des conséquences serait la raison principale de la non dénonciation des actes de corruption subis.
Ces données issues de l’enquête menée du 20 avril au 6 mai 2015sont publiées le jour même de l’investiture du nouveau président du Burkina Faso.Il aura avec les 127 députés élus à redresser ce climatnéfaste pour le développementéconomiqueetsocial du pays.
Résultats clés
- Seulement (8%) des personnes ayant payé un pot de vin pour obtenir un service ont dénoncé l’acte de corruption à un officiel du gouvernement ou à tout autre autorité.
- Selon près de la moitié des Burkinabé (47%), la peur des conséquences est la raison principale de la non dénonciation des actes de corruption subis.
- Plus de six Burkinabé sur dix estiment que les « gens ordinaires peuvent faire la différence dans la lutte contre la corruption ».
- Pour lutter contre la corruption, l’acte le plus souvent cité comme efficace est de signaler la corruption quand on en est témoin.
- Plus de la moitié des Burkinabè (54%) pensent que la presse est efficace pour révéler les erreurs du gouvernement ou les cas de corruptions
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