- Sept Sénégalais sur 10 (69%) considèrent que la pollution dans leur communauté est « un peu grave » ou « très grave » (Figure 1).
- Les citoyens considèrent la pollution de l’air comme le problème environnemental le plus important dans leurs communautés (cité par 24% des répondants), suivi par l’élimination des déchets (19%) et la pollution des sources d’eau (19%) (Figure 2).
- Plus de huit Sénégalais sur 10 (85%) sont d’avis que les sacs en plastique sont une source majeure de pollution au Sénégal (Figure 3).
- La majorité (54%) des répondants affirment que les citoyens ordinaires sont les premiers responsables de la réduction de la pollution et de la propreté de leur communauté, tandis que plus de quatre sur 10 estiment que cette responsabilité revient au gouvernement national (26%) ou local (16%) (Figure 4).
- Une forte majorité (88%) des Sénégalais pensent que le gouvernement devrait faire plus que ce qu’il fait actuellement pour limiter la pollution et protéger l’environnement, dont 74% souhaitent qu’il fasse « beaucoup plus » d’efforts (Figure 5).
La grande majorité des Sénégalais estiment que la pollution, dont les sachets plastiques constituent une source majeure, est un problème sérieux dans leurs communautés, selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer.
Les citoyens considèrent la dégradation de la qualité de l’air, l’élimination des déchets et la pollution des sources d’eau comme les problèmes environnementaux les plus importants dans leurs communautés. Ces défis – conséquences de la pratique de l’incinération des déchets, les impacts de la pêche industrielle ainsi que les grands projets de construction d’infrastructures, entre autres – entraînent des conséquences néfastes sur la santé et les conditions de vie des populations.
La majorité des Sénégalais jugent que les citoyens ordinaires sont les premiers responsables de la réduction de la pollution et de la propreté de leur communauté. Bien que l’Etat du Sénégal manifeste une volonté politique pour préserver l’environnement, les citoyens jugent qu’il devrait faire plus que ce qu’il fait actuellement pour limiter la pollution et protéger l’environnement.
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