Skip to content
News release

Affiliation politique en déclin au Mali : Seuls un sur sept citoyens se disent proches d’un parti politique

24 Mar 2025 Mali
Download (French)
Communiqué de presse
Key findings
  • Seulement 14% de Maliens disent se sentir proches d’un parti politique (Figure 1). o La proximité avec les partis politiques s’est érodée de 54 points depuis 2014, passant de 68% à 14% en 2024 (Figure 2).
  • Parmi ceux qui se disent proches d’un parti politique, 24% s’affilient à l’Alliance pour la Démocratie – Parti Africain pour la Solidarité et la Justice au Mali (ADEMA-PASJ), tandis qu’un sur huit se déclarent proches de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) (13%) et du Rassemblement Pour le Mali (RPM) (13%). Les autres partis politiques enregistrent entre 3% et 8% de sympathisants (Figure 3).
  • Près de la moitié (47%) des Maliens déclarent qu’ils voteraient pour le président de la transition, Assimi Goïta, si une élection présidentielle avait lieu (Figure 4).

Selon les résultats de la plus récente enquête Afrobarometer, seuls un sur sept Maliens se  disent proches d’un parti politique.  

La proximité avec les partis politiques a largement chuté depuis 2014, soulignant une  tendance marquée de désengagement partisan observée au fil des années. 

Parmi ceux qui se sentent encore proches d’un parti politique, l’Alliance pour la Démocratie  – Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) rassemble le plus grand nombre  de sympathisants. L’Union pour la République et la Démocratie (URD) et le Rassemblement  Pour le Mali (RPM) bénéficient d’un soutien comparable, tandis que les autres formations  politiques recueillent une adhésion plus limitée. 

Dans ce contexte de désaffection partisane, le soutien à Assimi Goïta se démarque  nettement, selon l’enquête. Près de la moitié des Maliens déclarent qu’ils voteraient pour le  président de la transition si une élection présidentielle avait lieu aujourd’hui. 

Ces résultats mettent en lumière la recomposition du paysage politique malien, marqué par  un affaiblissement des partis traditionnels et une adhésion croissante à des figures de  leadership en dehors des structures partisanes établies.